La naissance de l’actuelle “Musica Arabita”
remonte à 1921
lorsque certains citoyens joyeux
ont repris les traditions anciennes
aujourd’hui oubliées et les ont
ramenées au premier plan.
La naissance de l’actuelle “Musica Arabita” remonte à 1921 lorsque certains citoyens joyeux ont repris les traditions anciennes aujourd’hui oubliées et les ont ramenées au premier plan.
Les traditions que nous mentionnons remontent à la fin du XIXe siècle lorsque deux factions vivaient à Fano, comme dans toutes les autres villes de l’époque: les nobles et les riches propriétaires terriens d’un côté, les ouvriers et les marins de l’autre.
Ces deux factions s’excluaient mutuellement. Dans les soirées de gala en particulier, les patriciens se réjouissaient d’écouter des œuvres musicales, et dans les salons piano, violon et harpe étaient à l’ordre du jour, tandis que les plébéiens étaient exclus.
C’est précisément pour l’exclusion des gens de ces salons, mais surtout pour l’impatience du vulgaire pour cette musique aimable et mélodique que la première réaction a eu lieu.
Ainsi est née la « Bidonata », une sorte de complexe qui tirait au moins les rythmes des pots, bocaux et poubelles. Mais ces jeunes qui frappaient ces étranges tables d’harmonie, n’avaient pas de discipline et ne s’occupaient que de satiriser les instruments délicats des nobles.
C’est ainsi que surgirent les violons hochets, les cymbales en étain, les cornes et les cornets en tuyaux de fer.
Mais petit à petit, le groupe de ces insouciants s’est tellement aminci qu’à un moment donné, il s’est complètement dissous. Mais en 1921, il arriva que certains jeunes repensèrent le passé et songèrent à raviver la joyeuse tradition.
Au début, ce fut une période de difficultés; ensuite, le groupe s’est renforcé puis a enchaîné avec ses rythmes toutes les villes de la Région puis les internationales.
C’est ainsi que la musique arabe s’est développée, a rassemblé de nouveaux éléments, s’est organisée au point d’apporter joie et bonne humeur à chaque fête, à chaque festival.
Ce n’est qu’en 1957 que le groupe entame une nouvelle vie, la vie sérieuse et disciplinée d’un véritable complexe folklorique, organisé et gai à la fois. Les membres ont commencé à se rencontrer les soirs de tournage et ils ont essayé, ils ont essayé ces pièces célèbres qui seraient ensuite amenées sur les places.
Adapté de: Il Resto del Carlino del 23/2/1968